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Chirurgie robotique

La chirurgie robotique représente une avancée majeure dans le domaine de la chirurgie mini-invasive. Cette révolution médicale est le fruit de l’évolution des technologies de la vidéo-endoscopie haute définition, ainsi que de l’utilisation de robots télémanipulateurs pour assister les chirurgiens. À l’Hôpital Henri Mondor, cette technologie a trouvé une place prépondérante depuis plus de 25 ans, faisant de cet établissement un pionnier dans le domaine de la chirurgie robotique en France mais aussi à l’échelle mondiale.

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Oncologie

Le service d’urologie du CHU Henri Mondor se distingue comme un leader en onco-urologie. Depuis son inauguration, le service a non seulement mis l’accent sur la recherche et l’innovation technologique, mais a également été à l’avant-garde de l’évolution de la chirurgie urologique. Il a joué un rôle pionnier dans l’introduction de la chirurgie laparoscopique au début des années 1990, marquant ainsi un tournant dans les pratiques chirurgicales en France et en Europe. L’adoption du robot Da Vinci en 1998, une première en France et une rareté mondiale à l’époque, a révolutionné les techniques chirurgicales mini-invasives. Ces avancées ont non seulement amélioré les résultats oncologiques pour les tumeurs du rein, de la prostate et de la vessie, mais ont également permis de préserver l’intégrité et la fonctionnalité des organes avec une précision quasi micro-chirurgicale.

  • Tumeurs du Rein: Le service propose une prise en charge personnalisée des tumeurs du rein, incluant la néphrectomie partielle ou élargie robotisée, les traitements focaux et la surveillance active, adaptés selon la taille, la localisation et l’étendue de la tumeur.
  • Cancer de la Prostate: En France, le cancer de la prostate est une préoccupation majeure de santé publique. Le service privilégie une approche individualisée de dépistage, notamment avec l’IRM prostatique multiparamétrique. Les traitements comprennent la surveillance active, la prostatectomie totale (notamment assistée par robot Da Vinci), la radiothérapie, la cryothérapie et les ultrasons focalisés (HIFU), en fonction du risque et de l’état du patient.
  • Prise en Charge des Tumeurs de la Vessie: Les traitements varient de la cystoscopie pour le diagnostic et la surveillance, à la résection trans-uréthrale de la vessie (RTUV) pour l’analyse et le traitement des lésions. Les instillations endo-vésicales de Mitomycine sont utilisées comme traitement complémentaire. En cas de cancer avancé, des options telles que la cystectomie radicale avec dérivation de Bricker ou Studer sont envisagées. Le robot da Vinci offre une précision accrue et une récupération plus rapide pour les patients.

La maladie lithiasique ou lithiase urinaire est due à la formation de calculs dans les voies urinaires (reins, uretère, vessie).

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Lithiase urinaire et endo-urologie

Historique

Le traitement de la lithiase urinaire a grandement bénéficié des progrès de la chirurgie mini-invasive. Ce parcours innovant peut être découpé en quatre étapes majeures :

  1. Années 70: Émergence des techniques endoscopiques, notamment la néphrolithotomie percutanée et l’urétéroscopie.
  2. 1982: La lithotripsie extracorporelle remplace largement la chirurgie ouverte, réduisant de fait le recours aux interventions endoscopiques.
  3. Technologie Laser : Avec la miniaturisation des outils et l’accessibilité accrue aux appareils laser, de nouvelles techniques ont vu le jour. L’urétéro-rénoscopie flexible, grâce au laser Holmium:YAG, et plus récemment Thulium :YAG permet d’éliminer les calculs des voies urinaires hautes par les voies naturelles. Cette approche sert aussi à traiter certaines tumeurs des voies excrétrices et des syndromes de jonction. L’introduction du laser a aussi permis de miniaturiser les instruments de la chirurgie percutanée : MiniPerc, Ultra-Mini-Perc et MicroPerc sont maintenant utilisés en routine.
  4. Innovations récentes : Une redéfinition du positionnement du patient a permis d’élaborer des techniques combinées, notamment l’ECIRS (Endoscopic Combined Intra-Renal Surgery). Cette technique avant-gardiste combine les bénéfices de la chirurgie percutanée et de l’urétéroscopie flexible, idéale pour des cas complexes. Elle est principalement proposée dans des centres spécialisés.

Le service d’Urologie du CHU Mondor dispose de l’ensemble de l’arsenal thérapeutique afin de prendre en charge même des cas les plus complexes de lithiase urinaire.

Aspects organisationnels

  • Le service d’Urologie du CHU Henri Mondor propose l’ensemble des techniques chirurgicales pour traiter la lithiase urinaire.
  • Consultation spécialisée en « lithiase urinaire et endo-urologie ».
  • Deux journées dédiées à la chirurgie ambulatoire par semaine : lundi pour l’endourologie et mardi pour la lithotripsie.
  • Deux jours opératoires supplémentaires sont disponibles au Centre Hospitalier Intercommunale de Créteil
  • Une journée réservée à la chirurgie endoscopique hebdomadairement.
  • Collaboration étroite avec les Urgences de notre hôpital pour gérer les complications infectieuses et les coliques néphrétiques.
  • Prévention des rechutes lithiasiques : Réalisation d’un bilan étiologique complet.
  • Les sessions de lithotripsie sont effectuées dans le bloc opératoire de notre service d’urologie avec le lithotripteur EDAP Technomed, un équipement de pointe mobile.

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Urologie fonctionnelle

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Transplantation rénale, prélèvement rénale

La transplantation rénale est une procédure médicale essentielle pour les patients en insuffisance rénale terminale, offrant une amélioration significative de l’espérance et de la qualité de vie. Elle implique le transfert d’un rein sain d’un donneur à un patient souffrant d’insuffisance rénale.

Le prélèvement d’organes sur donneur cadavérique est une activité chirurgicale majeure dans les centres hospitaliers universitaires. Ces prélèvements nécessitent souvent des déplacements nocturnes et de longues heures de travail, illustrant l’engagement significatif et la motivation des équipes chirurgicales impliquées.

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Le prélèvement de rein sur donneur vivant est une procédure de plus en plus courante et est une routine dans notre hôpital. L’utilisatrion du robot Da Vinci représente une évolution notable dans cette pratique. Cette technique nécessite un apprentissage long et approfondi, mais offre plusieurs avantages significatifs. Elle permet une meilleure vision tridimensionnelle, une démultiplication des mouvements, et l’utilisation d’instruments avec des articulations endocorporelles, facilitant des gestes chirurgicaux plus précis et délicats. Cette avancée technologique, en comparaison avec la coeliochirurgie classique, pourrait potentiellement augmenter le nombre de prélèvements rénaux sur donneurs vivants, réduisant ainsi le déficit d’organes disponibles pour transplantation.

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